Le concours départemental des vins de Saint-Pourçain s'est déroulé le lundi 3 août 2020 dans la salle Mirendence.
Jean-Michel Ferrier avait parfaitement organisé les choses en cette "triste" période de COVID 19... et la distanciation physique était de rigueur, drôle d'ambiance!
Christian Barbalat, ancien directeur du Laboratoire d'Oenologie, président la table des rouges 2019 et Pierrot Sucheyre, aux rosés 2019, étaient présents.
Les travaux de jurys ont été comme à l'habitude sérieux et efficaces sous l'oeil attentif du "chef"
Festiwine, hélas, annulé... no comment
Etat de la vigne au 21 juillet 2020:
La majorité des parcelles présente maintenant quelques baies vérées. La progres-sion semble assez lente. Un peu de pluie accélèrerait certainement le processus !
Mais si certaines parcelles marquent un stress hydrique, on ne peut pas encore par-ler de blocage de la maturité.
En première approximation, les vendanges pourraient débuter aux premiers jours de septembre.
Etat de la vigne au 14 juillet 2020:
Les premières baies vérées apparaissent dans les parcelles les plus précoces, et la véraison semble très proche dans de nombreuses autres parcelles. Les baies sont translucides, très aqueuses, et laissant clairement apparaître les « veines ».
Quelques parcelles sur sols séchants commencent à montrer des signes de stress hydrique. Mais en général les vignes ne semblent pas encore souffrir, et sont même parfois encore poussantes.
Etat de la vigne au 7 juillet 2020:
Le stade fermeture de la grappe est atteint. Les parcelles les plus précoces semblent proche de la véraison. Il existe une certaine variabilité selon les parcelles. On voit par endroit beaucoup de coulure et/ou millerandage. Sur quelques parcelles, notam-ment dans le nord du vignoble de Saint-Pourçain, les grappes sont très peu nom-breuses. Mais dans l’ensemble, la charge est plutôt assez élevée.
Etat de la vigne au 30 juin 2020:
Le stade fermeture de la grappe est atteint ou très proche pour la plupart des parcelles.
Il y a environ 10 jours d’avance par rapport à l’année dernière.
Nous avons encore subit un épisode de grêle, le 26 juin dernier, ce coup-ci sur le
secteur de Corent (63). Dégâts estimés à 15-20%.
Etat de la vigne au 23 juin 2020:
Le développement de la vigne se poursuit à un rythme « tranquille ». La majorité des
parcelles sont maintenant au stade petit- pois. Celles qui y était déjà la semaine dernière
ont vu leur baie grossir, sans toutefois atteindre le stade pré-fermeture de la
grappe. Il faut dire toutefois que les grappes sont assez lâches cette année. Une certaine
coulure et millerandage apparaissent maintenant clairement.
Un nouvel épisode de grêle a eu lieu le 18 juin sur le secteur de Louchy (03). L’impact
sur les baies est bien visible.
Etat de la vigne au 16 juin 2020:
Le stade majoritaire se situe entre les stades « grain de plomb » et « petits pois ». Ce même stade n’était atteint l’année dernière que le 2 juillet. Ce millésime est donc, pour l’instant, plus précoce de 2 semaines environ. Il y avait 3 semaines d’écart à la floraison.
L’épisode de grêle du 8 juin dans le secteur de Besson (03) a laissé des marques sur les baies exposées. Espérons que les pertes soient compensées
Etat de la vigne au 10 juin 2020:
Le stade majoritaire se situe entre les stades « grain de plomb » et « petits pois ». La croissance des rameaux est ralentie du fait de la baisse des températures, mais les grappes continuent leur évolution régulière.
On note dans le secteur nord du saint-pourcinois (Besson-Chemilly) la présence de grappes rachitiques, qui ont tendance à largement couler. Est-ce une conséquence du gel d’avril ?
La soirée du 8 juin a également connu son premier épisode de grêle (et on espère le dernier), apparemment sans gravité. Mais localement les baies exposées ont été touchées.
Etat de la vigne au 3 juin 2020:
La floraison est en cours ou se termine dans les vignobles des Côtes d’Auvergne. A Saint Pourçain, le stade moyen est celui de la nouaison. Globalement la floraison se déroule très bien. Lorsque que l’on secoue les grappes, très peu de baies tombent. Il semblerait donc que pour l’instant, il n’y ait que peu de coulure.
Etat de la vigne au 26 mai 2020:
La floraison est en cours sur toutes les parcelles. Elle se déroule dans de bonnes conditions climatiques, toutefois un peu moins vite qu'attendu. En effet, les parcelles les plus précoces ne sont qu'à peine à la mi-floraison.
Vers des vendanges autour de mi-septembre?... (C. Barbalat)
Par Olivier BompasModifié le 20/05/2020 à 14:33 - Publié le 20/05/2020 à 14:00 | Le Point.fr
« Le vignoble auvergnat occupe à peine 400 hectares, autour de Clermont-Ferrand. On y produit d'une part l'IGP puy-de-dôme (anciennement vins de pays) et d'autre part, sur une surface de près de 270 hectares, l'AOC côtes-d'auvergne (dans les trois couleurs), appellation qui peut être complétée de cinq dénominations géographiques répondant aux jolis noms de madargue, châteaugay, chanturgue, corent et boudes. Autrement dit des crus qui se distinguent du gros de la production par leurs particularités de sols et leur homogénéité.
Les terroirs constitués de mélanges de calcaire et de roches volcaniques des pentes des Puys font toute l'originalité des gamays et pinots de la région marqués par des notes poivrées et une texture tannique un peu ferme qui gagne en moelleux après quelques années de cave. Proches des beaujolais de crus, ces vins fruités et épicés sont parfaits sur les terrines et les pâtés, les grillades de porc un peu grasses, un poulet rôti-purée, un onglet sauce échalote ou un saint-nectaire affiné. »
Côtes d'Auvergne générique
Gilles Persilier
La Roche-Blanche (63)
04.73.79.44.42.
Vercingétorix. Nez rose, cerise, bouche élégante, frais, joli fruit, tanins fins, délicat.
Pierre Deshors
Le Crest (63)
04.73.39.00.88.
La Tour de pierre
Pain d'épice, fruits rouges, silex, tanins serrés, bouche tendue, ferme en finale.
Yvan Bernard
Montpeyroux (63)
04.73.55.31.97.
Les Dômes. Bouche fruitée, riche, gourmande, vive, tanins serrés en finale, demande un peu d'aération.
Côtes-d'auvergne Boudes
Saint-VernyVeyre-Monton (63)
04.73.69.92.87
Vallée des Saints. Nez discret, réglisse, fumé, bouche tendue, zan, épicé, long, frais, vif, élégant.
Domaine Charmensat Boudes (63)
04.73.96.44.75.
Terre d'ocres. Nez épicé, fruits noirs, bouche silex, poivré, plein, du relief, tanins enveloppés, bien persistant.
Sauvat Boudes (63)
04.73.96.41.42.
Origine 2017. Nez sauvage, bouche vive, assez élégante, joli fruit, finale serrée.
Côtes-d'auvergne Madargue
Benoît MontelRiom (63)
04.73.64.96.14.
Nez baies noires,
fruits mûrs, bouche moelleuse, pleine, dense, long.
Côtes-d'auvergne Châteaugay
Benoît MontelRiom (63)
04.73.64.96.14.
Bourrassol. Nez fruits rouges, bouche fraîche, très fruitée, tanins fins, cerise, gourmand.
Isabelle Tourlonias
Châteaugay (63)
04.73.87.60.63.
Fruits noirs, bouche enrobée, tendue, élégante, poivrée, long, belle finesse, juteux.
IGP Puy de dôme
David Pelissier
Boudes (63)
04.73.96.43.45.
Nez fruits noirs, touche boisée, bouche avec du volume, bon équilibre.
Etat de la vigne au 20 mai 2020:
La fraicheur relative a calmé un peu la pousse de la vigne, mais le développement de la grappe se poursuit. Les premières fleurs sont aperçues ça et là. Les tempéra-tures élevées de la semaine vont sans doute faire « exploser » la floraison, d’autant plus qu’il y a de l’eau dans le sol.
On observe cependant dans le secteur nord de Saint-Pourçain, des phénomènes de coulure. Il s’ait peut-être des conséquences des périodes de froid, voire du gel.
Communiqué de notre ami Claude Bonin:
Les activités festives de l'Association VIA 63, sont reportées sine die à l'année prochaine!
Message de notre amie Camille Buissière...
"Je profite de votre mail pour annoncer aux Compagnons du Bousset, aux Chevaliers de la Saint Verny ainsi qu'à VIA63 et l'association des sommeliers que je quitte mon poste à la Fédération Viticole mi-juin.
J'ai été très heureuse depuis 2012 de pouvoir collaborer avec vous sur plusieurs projets et je suis persuadée que vos associations ont un rôle important à jouer dans le développement de la filière viticole du Puy-de-Dôme.
Vous avez avec vous des passionnés en nombre qui peuvent seconder les producteurs et productrices peu nombreux et accaparés par le travail dans les vignes, les taches administratives et la gestion de crises!!!
Sachez que j'ai pris plaisir à échanger avec vous, à partager votre bonne humeur malgré des périodes moroses qui ont rythmé la vie du vignoble et la vie syndicale...
Si je ne communique pas encore sur mon nouveau projet sachez que je reste dans le vin car lorsque l'on y a pris goût on ne peut plus quitter ce monde là :-)
J'espère vous voir avant mon départ!"
Etat de la vigne au 12 mai 2020:
Le développement continue son cours, peut-être un petit peu ralenti par endroit. La densité du feuillage augmente nettement, avec des rameaux épaissis et les feuilles de la base élargies. On observe de 8 à 12 feuilles étalées, et des grappes très proches de la floraison ! Elle devrait débuter courant de semaine prochaine.
Etat de la vigne au 5 mai 2020:
La pousse a été ralentie cette semaine. Les stades sont plus homogènes d’une par-celle à l’autre. Le stade moyen est de 8 feuilles étalées (de 6 à 9) et grappe en train de s’allonger avec boutons floraux encore agglomérés
Etat de la vigne au 28 avril 2020:
- pousse de la vigne très rapide : de 5 à 9 feuilles étalées, les boutons floraux commencent à se séparer
- risque mildiou variable, selon la quantité de pluie reçue.
- les premiers symptômes d’oïdium pourraient apparaître dans les jours à venir
- contaminations possibles de black rot, si parcelles à historique
Cette semaine encore, la vigne a poussé de façon très impressionnante. Les stades ont tendance à s’homogénéiser. On peut dénombrer de 4 à 9 feuilles étalées et les grappes commence déjà à s’allonger. Sur les rameaux les plus précoces les boutons floraux commencent à se séparer.
Les bonnes conditions climatiques font que très souvent les contre-bourgeons gelés repartent. On voit cepen-dant quelques rares séquelles, peu inquiétantes.
Etat de la vigne au 15 avril 2020:
Le jeudi 12 mars la Fédération Viticole du Puy-de-Dôme a réunie son Assemblée Générale annuelle. Nous vous faisons part de la composition du nouveau bureau qui a été élu.
Félicitation à tous et bon courage dans le contexte actuel!
Des Compagnons ont participé, le jeudi 6 février 2020, aux opérations de présélection des vins pour le Concours Général Agricole de Paris.
Christian Barbalat, Claude Bonin, Fred Da Silva, Michel Dry, Christophe Geay, Jacky Hup se sont donc retrouvés à la Chambre d'Agriculture, à La Pardieu.
Notre ancien Compagnon Pierrot Sucheyre était bien entendu présent.
Pour l'édition Vinidôme 2020, du 31 janvier au 03 février, quelques Compagnons ont parcouru l'allée réservée aux Côtes d'Auvergne.
Belle réussite selon les participants surtout samedi et dimanche.
Dans le monde viticole, les femmes sont activement présentes... tant dans le Puy-de-Dôme que dans l'Allier.
Les Compagnons au premier Salon International des vins volcaniques
Lien Internet https://youtu.be/1plGoqsFw70
L'ASCA a tenu son assemblée générale annuelle le 24 janvier 2020, Salle Alméria, en Mairie d'Aubière.
Plusieurs Compagnons ont la chance d'avoir une cave dans ce site unique en Europe. Etaient présents à ce titre Christian Barbalat et Jean-Yves Sarliève.
Le sympathique président, notre ami Gérard Bonhomme, réélu à son poste de Président, recevra au printemps prochain une distinction bien méritée pour son action, celle de Chevalier du Mérite Agricole. Félicitations à lui.
Le Petit Gourmet "Hors Série" décembre 2019
Journal La Montagne du 23 décembre 2019
Les Compagnons (Christian Barbalat, Christophe Geay et Gérard Portavecchia) ont participé à la formation "Former les dégustateurs pour les dégustations de contrôle de la qualité des AOP Côtes d'Auvergne et IGP Puy-de-Dôme, niveau II, le lundi 16 et mardi 17 décembre 2019 à la Chambre d'Agriculture du PDD.
Camille Buissière, Animatrice de la Fédération, avait invité Lucie Herbst, Oenologue au Laboratoire VINEAL, Cercié, Rhône-Alpes.
Elle nous a fait une belle prestation, très pratique, avec de nombreux échantillons à déguster:
- étude, sur vins finis, des principaux défauts pouvant être rencontrés
- dégustation de "calage" pour les vins de l'Appellation dans les trois couleurs
- dégustation de vins "extérieurs" à l'appellation.
Premières caractéristiques du millésime 2019:
En blanc: fraîcheur et rondeur en bon alliance; arômes complexes d'agrumes et de fruits mûrs. Le plus souvent, bel équilibre entre structure et chaleur alcoolique.
En rosé: couleur dans l'ensemble assez peu développée, avec souvent de légers reflets violacés; bon équilibre entre gras et minéralité. Présence fréquentes de notes amyliques.
En rouge: tant en IGP qu'en AOP, belles extractions donnant des vins très colorés et structurés. Bon équilibre entre caractère fruité et poivré; parfois quelques notes florales type pivoine. A ce stade de dégustation tanins déjà mûrs mais parfois un peu asséchants...
C. Barbalat
Journal La Montagne du samedi 7 décembre 2019:
Journal La Montagne du mardi 3 décembre 2019:
L'assemblée générale de VIA 63 s'est tenue, sous la présidence de notre ami et Compagnon Claude Bonin, le samedi 23 novembre 2019 dans la Salle "Le Foyer" à Mezel.
Là encore une belle assistance d'amateurs "éclairés" viticulteurs de notre département.
Au côtés des autorités municipales, Le Maire François Rudel et un élu bien au fait de la viticulture Gérard Blanchamp, plusieurs Compagnons étaient présents: Christian Barbalat, Régis Faucheux, Jean-Paul Fréjat, André Jurie, Gérard Portavecchia, Jean-Michel Porte, Pierrot Sucheyre, Roger Thévenet...
De gauche à droite sur la photo: Gérard Blanchamp, Régis Faucheux, Richard Tournaire, Claude Bonin, Alain Frégonèse.
Richard Tournaire reste le seul viticulteur professionnel sur la commune de Mezel sur 4 ha de vignes cultivée en bio, du très bon bio!
L'assemblée générale de la Grappe Ponteïre s'est tenue, sous la présidence de notre ami Launent Heinis, le jeudi 21 novembre 2019 dans la Salle Polyvalente de Pont-du-Château.
La Grappe Ponteïre, dynamique association entièrement tournée vers la convivialité, la vigne et le vin, a été créée en 2001 et compte actuellement 230 adhérents.
Parmi eux de nombreux Compagnons du Bousset, Christian Barbalat, Gérard Betenfeld, Serge Carnet, Jean-Claude Danchaud, Bernard Dumont, André Fontbonne, Jean-Paul Fréjat, Christophe Geay, Jean-Paul Moitry, Yves Morvan, Jean-Michel Porte, René Vinzio...
Journal La Montagne du 29 octobre 2019
Journal La Montagne du 22 octobre 2019
Journal La Montagne du 12 octobre 2019
Les Compagnons étaient présents aux côtés de Laurent Heinis, Jean-Michel Porte et des autres amis de la Grappe Ponteïre, le dimanche 6 octobre 2019 à Pont-du Château, pour la Fête de l'Alambic.
Ce fut l'occasion pour Christian Barbalat, Gérard Betenfeld, André Fontbonne, Christophe Geay de goûter au saucisson à l'alambic de Sylvie Bergougnoux, toujours fidèle au poste!
Le tout, arrosé bien sûr de Côtes d'Auvergne, produit localement ou de celui de la Cave Desprat Saint-Verny.
Le "Massey-Ferguson" tirant le char fleuri était conduit de mains de maîtres, dans les rues du centre bourg, par notre ami Philippe Heyraud
Conférence "De l'amphore à l'AOC", jeudi 27 septembre 2019 à l'Astragale de Cournon.
A initiative de la municipalité de Cournon et avec le concours de la Fédération viticole du Puy-de-Dôme, Christian Barbalat, ancien Directeur du Laboratoire d'Oenologie du Puy-de-Dôme a présenté le vignoble du département et son évolution vers une qualité désormais bien reconnue!
...Avec le concours de deux jeunes vignerons de la Cave Desprat Saint-Verny, Mickaël Gouyet et Maxime Ferrari qui ont tenu un "bar à vin d'Auvergne" apprécié par tous à l'issue de la présentation. Madame Géraldine ALEXANDRE Conseillère déléguée était présente pour la Ville.
Remerciements également à Anne-Marie Béringue pour la bonne organisation de la manifestation et à tous les présents parmi lesquels des Compagnons (ou anciens), Fred Da Silva, Christophe Geay, Jean-Claude Girard, Pierre Metzger, Pierrot Sucheyre et d'un Compagnon d'Honneur, l'ancien Maire de Lempdes Jean-Pierre Georget.
L'affiche est "verte", hélas les verres à dégustation en plastique un peu moins...
Belle affluence néanmoins pour cette manifestation qui a envahi, le 22 septembre2019, les allées et pelouses du Jardin Lecoq.
La Fédération et la production viticole du Département était évidemment présente, avec la visite de quelques Compagnons du Bousset.
Journal La Montagne du 21 septembre 2019
Annie Charmensat commence à passer la main..
Journal La Montagne du 11 septembre 2019
Moins de vin en France cette année...
De nombreuses régions redoutent une faible récoltere en 2019 en raison des conditions météo
Journal La Montagne du 10 septembre 2019
Info Clermont-Métropole N° 1699 du 3 au 6 septembre 2019
Journal La Montagne du 27 août 2019
À Desprat-Saint-Verny, qui représente environ la moitié du vignoble du Puy-de-Dôme, l’optimisme reste de mise, même si l’entreprise craint de ne pouvoir répondre à la demande, faute de récoltes suffisantes cette année.
Les vendanges n’ont pas encore eu lieu, mais pour Julien Maurs, et Pierre Desprat, respectivement œnologue ingénieur agronome de la cave, et directeur, les pertes seraient de 30 % minimum par rapport à l’année précédente : « Nous avions fait 8.000 hectolitres sur tout le vignoble l’année dernière. Cette année, nous tablons sur 5.000 à 6.000 hectolitres après la récolte », estime Julien Maurs.
Pour autant, les deux représentants de cette cave coopérative restent optimistes :
« La sécheresse fait partie des aléas de l’agriculture, et elle ne mettra pas tous nos vignerons sur la paille. Ce phénomène ne se reproduira pas toutes les années, et nous sommes moins touchés que le sud de la France. »
Alors quelles seront les conséquences de ces pertes pour la cave ?
« Surtout une baisse de rendement sur les blancs, nous allons être en rupture de stock l’année prochaine », explique Pierre Desprat. Une perte économique importante pour ces négociants, qui constatent une augmentation de la demande ces dernières années.
Environ 25 % de leur chiffre d’affaires va à l’export de bouteilles de vin auvergnates qui sont vendues comme du « vin volcanique », unique en France, et sont très demandées, surtout le blanc : « Nous risquons de perdre des clients si on ne répond pas à la demande. Pour autant, nous ne souhaitons pas faire de yo-yo avec les prix », assure le directeur. L’avenir est radieux pour la cave, et leurs vignerons continuent à planter : « La filière se porte très bien, nous sommes contents de constater que les Français et les Auvergnats redécouvrent aussi leur vin, et l’apprécient ! »
Anna Pettini
Comme tous les ans, notre amie et Compagnon d'Honneur Christiane Jalicon, nous invite "sous le cèdre", le samedi 29 juin 2019.
Venez nombreux, c'est un moment toujours très convivial!
Pour les amateurs de Côtes d'Auvergne, journée non stop!
Saint-Pourçain a fêté dignement, le 1er juin 2019, ses 10 ans d'AOC!
Merci à nos amis saint pourcinnois de leur chaleureux accueil.
Le Concours départemental de vins de Saint-Pourçain, 10ème du nom depuis l'accession à l'AOC, s'est déroulé Salle Mirendense, en introduction de cette belle journée.
Une belle palette de vins dans les trois couleurs qui a été appréciée par l'ensemble des membres du jury dont faisaient partie au titre des Compagnons, Christian Barbalat, Christophe Geay et Jean-Claude Girard.
Et les heureux lauréats!... sous l'oeil attentif de Caroline Daeschler, animatrice de la Journée et Présidente d'Honneur du 4ème Concours Mondial du savagnin 2018! (à droite sur la photo)
Concours des vins 2019 de VIA 63
Il s'est déroulé dans la Mairie de Saint Germain Lembron le dimanche 19 mai 2019, sous la houlette de notre Compagnon Claude Bonin.
Etaient également présents au titre de la Confrérie: Jean-Louis Alvergnas, Christian Barbalat, Christophe Geay et Paul Pireyre
Les résultats:
Journal La Montagne du 17 mai 2019
Journal La Montagne du 14 mai 2019
Le concours départemental des vins 2019 s'est déroulé le lundi 13 mai au Domaine de Chadieu à Authezat.
Une cinquantaine de personnes ont pu déguster et juger 80 vins AOC Côtes d'Auvergne et IGP Puy-de-Dôme dans une salle particulièrement bien adaptée à la dégustation dans ce beau domaine rénové.
Une assistance particulièrement nombreuse constituée de viticulteurs, de professionnels du vins, de négociants, de restaurateurs, de sommeliers... et bien sûr des Compagnons du Bousset (le Grand Maître Gérard Portavecchia; Jean-Louis Alvergnas; Christian Barbalat; Fred Da Silva; Christophe Geay et Jean-Claude Girard). A noter entre autres également la présence nos amis Pierre Metzger et Marc Besson.
Après la conférence de presse de présentation de la saison viticole 2019, la remise des prix a été prononcée par le Président du Syndicat de l'Appellation Yvan Bernard, en présence de Benoît Montel, Président de la Fédération viticole et sous l'oeil attentif de Camille Buissière, Animatrice de la Fédé et cheville ouvrière fidèle de cette cérémonie.
Journal La Montagne: 10 mai 2019
Journal La Montagne:
Journal La Montagne du 30 avril 2019:
Le "bio gagne du terrain", tant mieux, mais pour les Compagnons, le bon bio, oui, le mauvais "nature", NON!
La nouvelle plaquette 2019 de la Fédération viticole est sortie!
4 grandes sorties en 2019 et l'accent mis sur le terroir "volcanique"!
Nos amis saint pourcinnois n'ont pas peur d'être fiers de leur vignoble et de son histoire,... eux!
Journal La Montagne du 9 avril 2019
Concours Général Agricole de Paris 2019: enfin le palmarès complet...
Palmarès 2019 des vins d'appellation du Py-de-Dôme
Source Journal La Montagne du 25 février 2019. Dommage que notre quotidien "d'information" ne donne en fait qu'une partie de ce palmarès! ne parlant pas de nos amis de Saint-Pourçain et oubliant au passage:
- les trois médailles (une or et deux argent) de la Cave Desprat Saint Verny en Côtes d'Auvergne rouges
- l'IGP de la Cave David Pélissier en rouge pour une médaille d'or!
Mais nous n'en voulons pas à notre quotidien régional d'information (bientôt centenaire!) qui reste le meilleur car le seul...
Le Concours Général Agricole de Paris s'est déroulé Porte de Versailles le dimanche 23 février 2019.
Les Compagnons étaient bien sûr au rendez-vous:
Christian Barbalat, Claude Bonin, Michel Dry, Christophe Geay conduits de main de Maître par Fred Da Silva (merci à lui!!!); une joyeuse virée en voiture.
Un concours toujours aussi fréquenté et des délibérations faites dans une atmosphère sérieuse, sous l'oeil attentif de commissaires veillant au bon déroulement des opérations (en particulier notre amie Camille Buissière, à droite sur la photo).
Les Compagnons faisant oeuvre pédagogique pour les appellations auvergnates, ont veillé, à chaque table où ils étaient présents, à ce que les médailles soient attribuées en nombre et qualité.
L'Assemblée Générale de la Fédération viticole du Puy-de-Dôme s'est déroulée le 15 février 2019 à Cournon.
Christian Barbalat, ancien Directeur du Laboratoire d'Oenologie, représentait la Confrérie des Compagnons du Bousset.
Notre ami Pierre Desprat, Président du nouveau Salon Vinora, a présenté le projet 2020.
Voir notre onglet Salons des vins
La commission de dégustation des Côtes d'Auvergne, Côte roannaise, Côtes du Forez, IGP du Puy-de-Dôme et IGP d'Urfé s'est réunie à la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme le 11 février 2019.
Les Compagnons du Bousset étaient bien sûr fidèles au poste.
Vinidôme 2019 présente Vinora
Présélection pour le Concours Général Agricole de Paris
Cette année c'est à Saint-Pourçain, le 7 février 2019, que se déroulaient les opération de présélection.
Comme tous les ans à la même époque les Compagnons (Gérard Portavecchia et Christian Barbalat) ont assisté à une "formation obligatoire des dégustateurs pour le contrôle de la qualité des AOP Côtes d'Auvergne et IGP Puy-de-Dôme" niveau II.
Cette session s'est déroulée les 17 et 18 décembre 2018 à la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme, sous la houlette de Camille Buissière.
Arnaud Lavesvre, Oenologue Conseil chez Oenoservice, a animé cette formation diplomante.
De nombreux Compagnons présents à cette assemblée générale 2018, à l'invitation du président (Compagnon...) Claude Bonin:
Parmi eux notre Grand Maître Gérard Portavecchia, Christian Barbalat
et Jean-Louis Alvergnas, Alain Cottet, Régis Faucheux, Jean-Paul Fréjat, André Jury, Paul Pireyre, Jean-Michel Porte, Pierre Sucheyre et Roger Thèvenet.
Assemblée générale de la Grappe Ponteïre, le jeudi 15 novembre 0 18h.
Cette assemblée se déroulait sous la houlette de son Président Laurent Heinis et a rassemblé un large public d'adhérents!
Bila de l'année et repas convivial: une toujours très belle soirée à laquelle ont participé de nombreux Compagnons.
Journal La Montagne du 16 11 2018
Journal La Montagne du 15 11 2018
Journal La Montagne du 13 11 2018
Journal La Montagne du 22 octobre 2018
Serge Vieira est Compagnon d'honneur de notre Confrérie et nous en sommes heureux!
A Corent chez les Gaulois, l'eau était plus célébrée que le vin...
Autour d’un lac desséché, les archéologues ont mis au jour un grand enclos de l’époque romaine qui entourait la source d’eau. « Encore en dessous, c’est un fossé de l’époque gauloise qui a été trouvé. Il avait certainement les mêmes fonctions, celle du sacre de l’eau », avance Matthieu Poux.
A l'époque romaine les amphores sont cependant bien présentes...
Journal La Montagne 31 octobre 2018
Une bonne année pour les viticulteurs !
Les viticulteurs du Puy-de-Dôme se félicitent d’une très bonne récolte, tant en qualité qu’en quantité pour cette année 2018. Même si cela ne rattrape pas encore les mauvaises années précédentes.
Les vendanges se sont terminées début octobre. À l’heure de déguster les premières productions, les viticulteurs puydomois trinquent à cette belle récolte 2018. De la pluie, de la chaleur, les vignes ont moins souffert cette année que les années précédentes. « Globalement, c’est une belle année avec des conditions de maturité du raisin optimales. Avec la chaleur de l’été, nous avons eu une très bonne qualité, explique Yvan Bernard, président du syndicat des AOC Côtes d’Auvergne. Le vin que l’on goûte en ce moment est vraiment super. »
Pourtant, le risque du mildiou a plané sur les vignes au cours du printemps. « Nous avons eu beaucoup de pluie au printemps. Ceux qui ont réussi à gérer les risques du mildiou ont eu des récoltes très correctes et en quantité. » Ce que confirme Laurent Heinis, du côté de Pont-du-Chateau. « Au printemps, la difficulté, comme ça pleuvait beaucoup, il a fallu protéger les vignes. Il a fallu énormément traiter en début de printemps et encore un peu après. »
Résultat, ce maraîcher qui s’est lancé dans la vigne en 2001 a réalisé cette année, une récolte et demi, contre une demi seulement en 2017. « J’ai eu beaucoup de récoltes, bien mûre, grâce à une arrière-saison très bonne. »
Si la quantité est au rendez-vous, elle est couplée avec de la qualité. « Oui, c’est une très bonne année tant au niveau qualitatif que quantitatif, confirme Benoît Montel, président de la Fédération viticole du Puy-de-Dôme. C’est rare d’avoir les deux critères en même temps. À part sur le secteur nord où l'on a eu de la grêle et on a récolté qu’à 50 %, on a fait le plein à Châteaugay. »
Plus au sud, à Boudes, chez Annie Charmensat, c’est le même constat. « C’est une super année ! L’an dernier, avec le gel, on avait eu 70 % de récolte en moins. Mais cette année, il y avait tout : de la qualité et de la quantité. Cela fait du bien de remplir les cuves avec de la super qualité. Les années comme ça sont assez rares. »
C’est une super année ! L’an dernier, avec le gel, on avait eu 70 % de récolte en moins
Une bonne année qui tend à faire oublier des années précédentes plus que maussades dans les vignes. « Entre la grêle et le gel, nous avons vécu des années à oublier, poursuit Benoît Montel. Là, ça permet de refaire les stocks mais il faudrait encore deux-trois années comme ça et on pourrait voir plus loin, investir dans du matériel, de l’embauche. Mais pour l’instant, on n’ose pas investir, ça bloque sur tout. »
On ne s’emballe donc pas trop chez les viticulteurs puydomois même si l’année 2018 est excellente. « Ça fait trois-quatre ans que l’on attendait une année comme celle-là, confie Roland Royet, de Ménétrol. Ça rattrape un peu mais il en manque encore pour aller à l’équilibre. Il faudrait plusieurs années correctes pour que les trésoreries puissent se remettre à flot. »
Tout en croisant les doigts pour que les prochaines récoltes soient du même calibre : « On retombe sur des rendements d’une année normale après 2016 et 2017 où l’on avait eu des petites récoltes, ajoute Yvan Bernard. Cela permet d’entrevoir un avenir commercial un peu meilleur… »
Julien Moreau Journal La Montagne du 5 novembre 2018
Ci-dessous "vendanges à Ménétrol chez Benoît Montel, Président de la Fédération viticole du Puy-de-Dôme.
Une année exceptionnelle!
La grappe Ponteîre nous communique:
"Dans le vignoble Auvergnat, la récolte de raisins 2018 a été abondante et de bonne qualité.
Nous avons fait 600 l de vin (rosé) sur seulement 840 ceps, alors qu’en 2017 nous n’avions fait que 150 l (gel de printemps). A déguster à l’AG du 15 novembre.
Ainsi notre vice-président Philippe Heyraud, qui a atteint ses quotas de livraison en AOC à la cave Saint-Verny, propose aux adhérents d’aller cueillir les grappes non vendangées. C’est du raisin blanc de Chardonnay situé au sommet de la petite route qui monte à la carrière du Puy-de-Mûr, la dernière vigne côté gauche.
Pour sa part, la Grappe Ponteïre ira en cueillir quelques paniers pour faire du vin de paille en hiver."
Le secret du goût "poivré"
La molécule "rotundone", article du Laboratoire SARCO 10/2018
Décidément, même en année faste certains viticulteurs auvergnats ne sont pas... Verny
Journal La Montagne du 20/09/2018
De belles vendanges sur les coteaux d'Auvergne!
"Vers une nouvelle année du siècle?" dixit Benoit Montel, Président de la Fédération viticole.
La Montagne du 18/09/2018
Les Journées du patrimoine à Pont-du-Château
15 septembre 2018
Article dans le journal de Clermont Auvergne Métropole
Le 11 septembre 2018 a eu lieu l'inauguration du nouveau chai de la Cave Desprat Saint Verny
Véritable moteur de la filière viticole auvergnate, le groupe Desprat Saint Verny a inauguré mardi soir son nouveau chai… pour mieux soigner son vin et son image.
À l’heure où tous les grands vignobles émerveillent leurs touristes avec des caves parfois sorties d’un livre d’histoire, les caves Saint-Verny de Veyre-Monton ne pouvaient, malgré la modernité de leur outil, qu’avancer très modestement. Le chai (le lieu où sont entreposées les barriques et où s’élève le vin) n’était tout simplement pas présentable avec des barriques dispersées un peu partout dans la cave, dans des conditions parfois assez peu orthodoxes.
Mais ça, c’était avant : le nouveau chai de 400 M2 accueille désormais 360 barriques de 225 litres soit plus de 80.000 litres de vin, dans des conditions optimales. Outre la beauté de l’endroit, en général mis en avant dans toutes les caves, les plus de 80.000 litres de vin y sont entreposés dans des conditions d’hygrométrie, d’humidité et de température idéales. Quels que soient le temps ou la saison, ces conditions sont contrôlées en permanence et ne bougent quasiment pas.
Le vin est l’affaire d’une vie, d’une génération, parfois de plusieurs.
Une salle entièrement nouvelle a ainsi été construite contre la cave, pour un investissement de 400.000 € dont les initiateurs espèrent des retombées : « Le bénéfice est double » ont expliqué lors de la soirée inaugurale Pierre Desprat, directeur de la cave et le président Sébastien Vidal : « Non seulement nous allons pouvoir mieux élever notre vin, rechercher quels bois, quelles barriques, conviennent le mieux pour tel ou tel cépage, mais nous allons pouvoir également développer notre oenotourisme et ne pas rester à la traîne dans ce domaine ».
Desprat Vins, une saga familiale aurillacoise qui dure depuis cinq générations
Un travail de longue haleine dont les représentants de la cave ont l’habitude tant «le vin est l’affaire d’une vie, d’une génération, parfois de plusieurs ». Pour autant, les caves espèrent toucher les fruits de leur investissement avant ces délais-là.
C’est pour cela que pour accélérer les choses, une présentation publique était organisée ce mardi, avec plus de 150 invités, clients, restaurateurs, coopérateurs, producteurs et institutionnels, pour faire découvrir ce qui deviendra un passage incontournable et un haut lieu de la cave… et du vin d’Auvergne.
Article Journal La Montagne du 12/09/2018 - Arnaud Vernet
Le "MUSÉE DE LA VIGNE ET DE LA VIE RURALE"
Cette belle institution est en danger et hélas en voie de disparition si tout ce patrimoine viticole ne trouve pas rapidement de nouveau lieu d'accueil...
Mobilisons-nous pour sauvegarder ce patrimoine!
Route de Champeix 63730 Plauzat
Tel. : 04 73 39 52 69
En cette fin août il y a du raisin de pendu!
Trop peut-être, car il faut soulager les ceps...
De quoi attendre une année bonne en volume, enfin!
Ci-dessous photos de nos amis de la Grappe Ponteïre, merci à Jean-Paul Fréjat: "L’égrappage a été pratiqué pour la première fois sur certains ceps très ‘chargés’. Les vendanges auront probablement lieu fin septembre (20 – 25). Vu la récolte importante, nous vinifierons en rosé"
" Je produis pour mon gorgeon, alors je ne veux pas l'empoisonner..."
Belle exemple de sagesse ancestrale viticole auvergnate!!!
Nos amateurs locaux sont décidément incroyables.
Quelles conséquences la canicule a-t-elle eues sur les vignes auvergnates ? Rien de grave apparemment, même si certains changements ont parfois été spectaculaires.
Yvan Bernard, vigneron à Montpeyroux, n'en a pas cru ses yeux : « J'ai des vignes sur un terrain assez caillouteux que je n'ai pas reconnues ! Jamais je ne les avais vues aussi sèches depuis que je fais du vin ! » La toute dernière canicule n'est sans doute pas la pire de l'histoire, mais elle intervient dans un contexte très particulier.
« Cette année, on est passé directement d'un extrême à l'autre »
« Cette année, on est passé directement d'un extrême à l'autre : un printemps très arrosé et peu ensoleillé marqué par du mildiou comme on n'en avait jamais eu depuis 15 ans ! La chaleur est venue assainir la situation, mais là, c'était trop et trop long ! Maintenant, on attend les orages pour arroser, en espérant que ce ne soit pas des trombes d'eau ! » Par chez nous en effet, on n'arrose pas les vignes. « D'abord, normalement, la vigne avec ses racines très profondes, peut supporter la sécheresse, et puis dépenser de l'eau pour faire du vin, il y a quelque chose qui ne colle pas ! »
Son collègue Gilles Persilier, vigneron à La Roche-Blanche, confirme son point de vue, même s'il avoue avoir peu souffert : « En fait, cette sécheresse a bloqué la maturation. Avant, on était plutôt en avance, maintenant, on est en retard. Le risque si ça continue, c'est que les peaux se durcissent, deviennent plus épaisses, et ça fait un mauvais rendement en jus. Pour l'instant, la véraison ( moment où le grain se gonfle et change de couleur, N.D.L.R.) commence à peine. Il faudra qu'on attende qu'elle s'achève pour connaître la date des vendanges qui se font en général un mois après que tous les grains ont changé de couleur. Si l'eau arrive, tout peut aller très vite. Elle va tout accélérer avec le manque qu'il y a eu. Pour moi, on devrait vendanger vers le 15 septembre, mais il est encore un peu tôt pour l'affirmer. »
Le vin, lui, comme tous les ans, sera évidemment bon !
Car la canicule n'est pas catastrophique pour la vigne : certains cépages la supportent très bien.
Ainsi, 1976, année de sécheresse, a donné un très un grand millésime en champagne. Plus tard, en 2003, autre année de sécheresse, les parcelles qui donnaient des vendanges tardant à venir à maturité polyphénolique ont donné des vins riches et colorés alors qu'à l'inverse, des parcelles qui donnaient des vendanges venant tôt à maturité ont été encore beaucoup plus précoces et l'œnologue a dû privilégier le potentiel acidité.
Arnaud Vernet Journal La Montagne du 17 août 2018
Le vigneron, installé à Montpeyroux, a vu certaines de ses vignes changer totalement d’aspect. © Photo d’archives Pierre Couble
Journal La Montagne du 16 août 2018
Un bel article, bien mérité!!!
Le syndicat AOC Côtes d'Auvergne organise un repas gastronomique au lycée hôtelier de Chamalières parrainé et en la présence du chef Serge Viera le vendredi 9 novembre à partir de 19h30.
Le menu au prix de 63€ proposera : un apéritif dégustation de différents vins de l'appellation avec mises en bouche, entrée avec accords mets-vins, plat avec accords mets-vins, fromage et dessert avec accords mets-vins et café accompagné de mignardises. Le menu définitif sera connu en septembre.
Nombre de place limité. Réservation : 📧 fedeviti63@orange.fr
Le Rallye des Caves de la grappe Ponteïre aura lieu le samedi 15 septembre 2018
Qu'on se le dise!
Oui! madame la ministre, le vin est délicieux (avec modération), pas délictueux...
Article du Journal Le Figaro (juillet 2018)
Notre amie, Compagnon d'Honneur Christiane Jalicon, Présidente du Comité de quartier de Champradet, a célébré, avec toute son équipe, sa traditionnelle Fête sous le cèdre.
Une journée toujours aussi conviviale qui s'est déroulée sous un soleil radieux et en présence de nombreuses associations partenaires.
Douze Compagnons titulaires ou d'honneur se sont ainsi retrouvés pour ce qui devient le premier rendez-vous incontournable du début de l'été.
Les vins de notre ami Pierre Deshors du Crest étaient à l'honneur dans les trois couleurs; ils ont été particulièrement appréciés à l'ombre accueillante du cèdre majestueux.
Une journée très réussie!
Une nouvelle fois le Concours des vins de Lempdes a dû être annulé faute de... participants.
Il devait avoir lieu le samedi 16 juin 2018 traditionnellement dans la salle voûtée de la Mairie.
Conséquence d'une année de demi-récolte?
Journal La Montagne du samedi 29 mai 2018
Journal La Montagne du samedi 5 mai 2018
Aurélien Rougerie en soutien des vins d'Auvergne!
Selon Pierre Desprat, "la Cave Saint Verny séduit à New York"
Selon Christian Barbalat, le comble est qu'il faut désormais continuer à convaincre nos propres compatriotes... il y a encore du boulot!
Assemblée Générale de la Fédération viticole du Puy-de-Dôme
Elle s'est déroulée, sous la Présidence de Benoît Montel, le jeudi 26 avril 2018 dans les locaux de la Chambre de 'Agriculture salle Sancy en présence des professionnels de la viticulture.
A noter la présence de trois Compagnons, Claude Bonin et Paul Paul Pireyre pour VIA 63, Christian Barbalat, ancien Directeur du Laboratoire Départemental d'Oenologie.
Ce fut une nouvelle occasion pour rappeler le prochain 70ème anniversaire de la Confrérie des Compagnons du Bousset d'Auvergne, le 9 juin Place de Jaude à Clermont-Ferrand
Après une présentation en règle, Par Camille Buissière, du bilan financier en équilibre pour 2017, différents aspects importants pour l'avenir du vignoble ont été évoqués; parmi ceux-ci:
- l'opportunité d'une embauche d'un(e) technicien(ne) pour le suivi technique de la vigne, les nouvelles techniques culturales, les problèmes phytosanitaires, le lien entre viticulteurs etc...
- la collaboration avec les Côtes roannaises et les Coteaux du Forez dans le cadre "La Loire volcanique"
- le devenir du Conservatoire des cépages du Puy-de-Dôme transféré d'Hautezat sur la commune de Cournon
La Fédération viticole nous a communiqué:
Suite aux CA des Syndicats AOC Côtes d'Auvergne et Syndicat IGP du Puy-de-dôme qui ont eu lieu le 12 avril 2018 nous avons le plaisir de vous présenter le nouveau bureau:
Syndicat AOC Côtes d’Auvergne / IGP / Marc d'Auvergne:
Président: Yvan Bernard
Vice Président: Cédric Chalard en charge des IGP
Vice Président Gilles Persilier en charge des Marc d'Auvergne
Secrétaire: Annie Charmensat
Trésorier: Jean-Baptiste Deroche
---------------------------------------------------------------------------------
Journal La Montagne du 17 avril 2018
Assemblée Générale des Syndicats viticoles du Puy-de-Dôme
Importante réunion s'il en est car elle a vu la fusion entre les trois Syndicats du Puy-de-Dôme ( AOC, IGP et Marcs d'Auvergne): désormais un seul Président et deux vices présidents.
Une réunion tenue de main de maître sous la Présidence d'Yvan Bernard qui a fait un rapport moral particulièrement détaillé. Il a remercié, pour leur implication, tous les acteurs de la viticulture locale sans oublier les confréries vineuses au travers des Compagnons du Bousset.
Une annonce importante a été faite en matière de collaboration avec les vignobles voisins, la création de la structure "Loire volcanique" qui va concrétiser un rapprochement entre le Côtes d'Auvergne, les vins du Forez et les Côtes roannaises (Saint Pourçain n'a pas souhaité s'associer à cette démarche...). L'avenir appartient en effet au regroupement des compétences dans une Région plus vaste qu'auparavant. L'oenotourisme est également un axe de développement à explorer et surtout ne pas négliger.
Bilan de la récolte 2017/2018:
L’hiver froid et sec n’a pas retardé le cycle du sol, la pousse est même arrivée avec un peu d’avance, fin mars début avril 2017. C’est quelques semaines plus tard, que les choses dérapent. Deux épisodes de gel, les 20 et 27 avril, impactent tout le vignoble, nos voisins de Saint-Pourçain, et en fait tout le territoire français! à différents degrés. Les dégâts sont hétérogènes selon l’altitude et l’exposition. Le résultat est cependant une catastrophe avec une production moitié moins importante que les autres années. Il a fallu tout le savoir faire de nos viticulteurs pour produire un millésime de qualité puisqu’il se situe néanmoins dans l’exacte continuité de la courbe de tendance de l’indice de qualité de nos vins!
Une réunion à laquelle Christian Barbalat a participé et rappelé avec insistance notre prochain Chapitre du 70ème anniversaire de la Confrérie afin de motiver les viticulteurs présents...
Plus de précisions ici avec le rapport ci-dessous présenté conjointement par Yvan Bernard et Camille Buissière.
Concours Général Agricole de Paris
La nouvelle édition 2018 du Concours des vins s'est déroulée le dimanche 25 février Porte de Versailles.
Parmi les jurés, quatre Compagnons: Christian Barbalat, Claude Bonin, Christophe Geay, Pierrot Sucheyre.
Constat récurrent: une représentation indigente des vins puydomois dans les allées du Salon!
A la table des Boudes et des Saint-Pourçain rouge 2017:
de gauche à droite sur la photo, Christophe Geay, Christian Barbalat (chef de table), Noël Bressoulaly et Jérôme Chapel. Au centre un sympathique juré "extérieur", David Tessier, en provenance de l'appellation Saumur et très heureux d'avoir découvert les vins d'Auvergne!
Consulter ici tous les résultats du Concours.
Ci-dessous le médailles des vins d'Auvergne ( origine Journal La Montagne du 26/02/2018)
Concours des vins du Guide Hachette: 20 février 2018 à Saint Alban les Eaux dans la Loire.
A l'invitation des commissions dégustation des vins des Côtes d'Auvergne, des Côtes roannaises, des Côtes du Forez, des IGP du PDD et du Pays d'Urfé, les jurés se sont réunis dans la salle des fêtes de Saint Alban les Eaux.
A cette occasion, nous avons pu remettre un exemplaire de notre Revue des Compagnons à Stéphane Rosa, Directeur du Guide Hachette des vins (au centre sur la photo ci-contre)
Quatre Compagnons étaient de la sortie: C. Barbalat,C. Bonin, M. Dry et P. Sucheyre.
Le Festival International du Court Métrage a mis à l'honneur les Côtes d'Auvergne.
La Cuvée "Basalte" et le "Château Chalus" de la Cave Saint-Verny étaient présents au cocktail de l'ADAMI.
L'occasion également pour Christian Barbalat de faire connaître et apprécier ces vins à un ami, l'Acteur Bernard Menez.
"Ce blanc est vraiment très bon, j'en reprends..."
Présélection pour le Concours général agricole de Paris le 8/02/2018
Cette année ces opérations se sont déroulées dans les locaux de la Fédération viticole du Puy-de-Dôme en présence de nos amis de Saint-Pourçain.
Parmi les jurés: Gérard Portavecchia, Jean-Louis Alvergnas, Christian Barbalat, Christophe Geay, Jacky Hup, Pierrot Sucheyre...
Les origines de la viticulture remontent à plus de huit mille ans, soit près de dix siècles plus tôt qu'estimé auparavant, ont révélé des résidus retrouvés dans des poteries néolithiques mises au jour en Géorgie, dans le sud du Caucase.
Les plus anciens indices chimiques de la production de vin dataient jusqu'alors de 5.400 à 5.000 ans avant l'ère chrétienne dans les montagnes de Zagros en Iran, ont précisé les scientifiques, dont la découverte est publiée lundi dans les Comptes-rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS). Leurs fouilles se sont concentrées sur deux sites riches en poteries du début du néolithique datant de 8.100 à 6.600 ans, Gadachrili Gora et Shulaveris Gora, situés à une cinquantaine de kilomètres de Tbilissi. L'analyse de résidus retrouvés dans huit jarres vieilles de plusieurs millénaires a révélé la présence d'acide tartrique, signature chimique du raisin et du vin. Trois autres acides (malique, succinique et citrique, liés à la viticulture) ont également été détectés.
"Cela suggère que la Géorgie est sans doute au coeur du berceau de la domestication de la vigne et de la viticulture", a résumé auprès de l'AFP Patrice This, directeur de recherche à l'Institut national français de recherche agronomique (INRA). Les vignes eurasiennes, qui produisent aujourd'hui 99,9% du vin dans le monde, sont originaires du Caucase, a-t-il précisé.
Plus de 10.000 variétés
"Nous pensons être en présence de vestiges de la plus ancienne domestication de vignes sauvages en Eurasie dans le seul but de produire du vin", a expliqué Stephen Batiuk, du Centre d'archéologie de l'université de Toronto. "La version domestiquée du raisin pour la production de vin de table compte aujourd'hui plus de 10.000 variétés dans le monde", a-t-il précisé, dont plus de 500 pour la seule Géorgie. Selon les scientifiques, cela laisse penser que les vignes ont fait l'objet de nombreux croisements pour créer différents cépages depuis très longtemps dans cette région d'Eurasie.
La combinaison des données archéologiques, chimiques, botaniques, climatiques et de datation montre que la variété de vigne Vitis vinifera était abondante autour des deux sites d'excavation en Géorgie. Au néolithique, le climat y était assez proche de celui des régions viticoles d'aujourd'hui en Italie et dans le sud de la France. La plupart des cépages classiques appartiennent à cette espèce comme le cabernet sauvignon, le chardonnay, le syrah, le merlot, la grenache, le mourvèdre ou le riesling.
Ingéniosité humaine
"Notre étude suggère que la viticulture était le principal élément du mode de vie néolithique, qui a vu la naissance de l'agriculture, à se répandre dans le Caucase" et au-delà vers le sud en Irak, en Syrie et en Turquie, a pointé le professeur Batiuk. "La poterie, idéale pour fabriquer, servir et conserver des boissons fermentées, a été inventée à cette période avec aussi de nombreuses avancées dans la technologie, la cuisine et l'art", a-t-il précisé.
Ces chercheurs expliquent que dans ces anciennes sociétés, boire et offrir du vin faisait partie de quasiment tous les aspects de la vie. "Le vin comme une médecine, un lubrifiant social, une substance altérant l'esprit ou encore comme une denrée de grande valeur, est devenu une composante incontournable des cultes religieux, de la pharmacopée, de la cuisine, de l'économie et de la vie sociale à travers tout le Moyen-Orient", a expliqué M. Batiuk. Selon lui, la viticulture au néolithique est un exemple parfait d'ingéniosité humaine pour développer l'horticulture et inventer des usages de ses produits dérivés.
Le Figaro Vins du 16/11/2017
Publié le 07/11/17 par Le Figaro Vin
Avant on était en lutte, aujourd'hui, notre but, c'est l'éradication": cette phrase guerrière vise une simple molécule qui ne présente aucun danger pour l'homme, mais menace son palais: le TCA, identifié comme seul responsable du goût de bouchon.
Au terme de 20 ans de lutte, les professionnels du liège affirment que le taux de bouteilles affectées par ce goût de vieux carton mouillé est passé en-dessous de 1%. "On s'est rendu compte que c'était dû à une molécule exogène, une contamination extérieure, et que ce goût de moisi était lié à l'humidité et au confinement", explique Jean-Marie Aracil, chargé de mission à la Fédération française du liège qui indique que les industriels ont fait "beaucoup de travaux sur la prévention et également sur le curatif".
Chaque entreprise a ses trucs, mais toutes ont surtout adopté des recettes de bon sens: "avant, c'était un peu l'artisanat", explique Juan Dias, directeur général de Bourrassé, un bouchonneur landais passé récemment sous pavillon portugais. "Les usines de bouchons étaient de vraies usines à TCA", explique-t-il, notamment par le fait que les bouchonneurs laissaient les planches de liège reposer trois semaines entre deux passages dans l'eau bouillante, favorisant l'apparition de moisissures, contre "un jour, pas plus", désormais. Les parties basses des arbres, en contact avec l'humidité des sols et donc susceptibles d'être contaminés, sont désormais écartées et utilisées pour d'autres applications.
Mais les entreprises ont également massivement investi dans la détection.
"Vins très haut de gamme"
Certaines vont jusqu'à analyser les bouchons un par un, si leurs clients les plus prestigieux sont prêts à payer le prix. Ainsi la branche portugaise du groupe français Lafitte a récemment acquis deux machines capables de contrôler 12.000 bouchons par jour, ou plus exactement l'air autour du bouchon qui passe dans un petit compartiment étanche. Au-delà d'un nanogramme de TCA, le bouchon est écarté. "C'est pour des vins très haut de gamme", explique le directeur général Jose Pinto. Le surcoût n'est en effet pas négligeable puisqu'il faut compter 15 centimes d'euro supplémentaires pour un bouchon dont le prix de base varie de 0,40 à 1,50 euro. Malgré cela, le carnet de commandes est plein jusqu'à l'été 2018 et M. Pinto aimerait bien pouvoir faire tourner des machines supplémentaires.
D'autres firmes ont mis en place des détections individuelles. C'est le cas d'Amorim, numéro un du secteur, dont Miguel Cabral, responsable recherche et développement, exhibe fièrement dans une usine près de Porto plusieurs dizaines de machines. Dotées de bras articulés, elles manipulent les bouchons un par un dans un concert de souffle pneumatique et les répartissent selon les résultats de leurs analyses. Amorim espère pouvoir contrôler ainsi à l'horizon 2019 un bouchon sur 9 produit en liège naturel, soit 100 millions par an. Pour y parvenir, la lutte continue sans répit: les machines tournent déjà 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
L’Union de la sommellerie française (UDSF) a choisi la zone AOC côtes-d’auvergne pour son assemblée générale. Philippe Faure-Brac, président de l’UDSF, souhaite valoriser la formation des jeunes.
« Ce n'est pas exactement mon dernier coup de cœur (Saint-Sylvestre en terrasses du Larzac) mais mon coup de cœur régional va pour La Légendaire, en rouge. C'est une cuvée qui m'a permis de redécouvrir l'esprit des vins d'Auvergne. Ce sont des vins francs, accessibles, des vins de copain. Il y a une spontanéité dans les goûts, une convivialité communicative ».
Professionnel titré meilleur sommelier du monde 1992, restaurateur et producteur, Philippe Faure-Brac multiplie les casquettes. Depuis un an, il est à la tête de l'Union de la sommellerie française, dont l'assemblée générale se tient jusqu'à ce soir entre Pérignat-lès-Sarliève, Corent et Clermont-Ferrand.
Il s'agit de votre première assemblée générale en tant que président de l'UDSF. Quel message souhaitez-vous faire passer ? C'est un métier qui se développe dans de nombreux pays mais il faut encore mieux valoriser son image. Il faut lui donner de la visibilité pour susciter des vocations et mettre en valeur l'ensemble de la profession. Cela passe par la communication mais surtout par un travail en lien avec l'Éducation nationale.
De quelle manière ? Notre dossier prioritaire, c'est la formation des jeunes. C'est en les accompagnant que le vivier va se renouveler. Michel Lugnier, inspecteur général chargé des formations en lien avec l'hôtellerie pour l'Éducation nationale, sera là. Nous allons évoquer les formations liées au niveau BTS avec un développement de la formation sommellerie et vins.
Pour nous, ce n'est pas assez présent. Le deuxième enjeu, ce sont les mentions complémentaires en sommellerie, comme cela existe pour les pâtissiers de restaurants et les barmans. Là aussi, il y a des orientations à donner dans le référentiel de formations.
Avec une production en baisse au niveau national (- 19 %), l'année s'annonce compliquée pour les producteurs français. Par conséquent, est-ce aussi le cas pour les sommeliers ? Nous ne sommes pas autant impactés que les producteurs. Malheureusement, si un producteur n'a plus de vin, nous allons nous tourner vers le voisin. Notre terrain de jeu est planétaire. Cela peut permettre à certains viticulteurs et appellations, comme par exemple les vins d'Auvergne, d'avoir une belle carte à jouer.
La consommation aussi est en baisse… Elle se constate dans plusieurs pays mais elle n'est que très sensible. C'est surtout à domicile que les gens boivent moins. Quand ils viennent dans les restaurants, ils ne boivent pas forcément moins. Nous travaillons dans l'esprit de faire boire bon et pas nécessairement beaucoup. Apporter le conseil précis, l'accord idéal et la consommation juste : c'est ça le travail du sommelier.
Vous évoquez les vins d'Auvergne, que pensez-vous de ces appellations ? J'ai pu, par le passé, arpenter le vignoble des côtes d'auvergne et présider La Légendaire avec la sortie du buron dans le Cantal. Je constate une reconquête de ce territoire. Il y a un intérêt croissant pour la découverte de nouveaux terroirs en matière de viticulture. Là aussi, l'Auvergne a une belle carte à jouer avec notamment l'évolution du climat assez favorable à la maturité des raisins.
Il est de plus en plus question de vin bio, de vin naturel. Est-ce une bonne chose ? Ce sont des approches différentes de la viticulture et je suis sensible aux modes de production. Je suis sommelier, restaurateur mais aussi producteur de vin depuis une douzaine d'années du côté d'Avignon. On travaille tout en bio et en biodynamie. Je suis donc sensible à l'aspect terroir, à la préservation de l'environnement et également à ce que cette démarche peut transmettre dans le vin lui-même, dans des saveurs que l'on redécouvre.
Journal La Montagne du 6/11/2017
2018, "Une belle année" en perspective, mais petites quanités !
Caractères du futur millésime 2017-2018